... ce qu'il adviendra de Cowblog un jour, et parce que j'ai un tas d'archives hors-ligne (chuis quand même là depuis 2006, les mecs!)(Okay j'avais déjà fait du tri dans les articles sur les six premiers mois mais il me reste sept années de conneries à éplucher)(par "j'avais fait du tri" comprendre "j'avais tout supprimé"), je me suis dit qu'au lieu de tout virer, tout bonnement, j'allais les conserver pour moi, dans mon ordi, avant de les supprimer du blog (ce qui ne vous gêne pas puisque de toute façon vous ne les voyiez pas).
Travail fastidieux que le tri de ces centaines d'articles! Je ne les relis pas tous, souvent parce que je m'en souviens (ouais, je sais, chuis trop forte), mais ce qui ressort malgré tout de façon magistrale, c'est la façon dont on évolue (et c'est pour ça que je ne voulais pas les supprimer, pour garder une trace de ce que j'étais et ce que je deviens). Tous, ici, on blogue depuis vachement longtemps (ne nous leurrons pas, on est tous des dinosaures de la blogosphère), et c'est assez intéressant de voir comment change l'écriture, l'état d'esprit, la façon de voir le monde et les choix de sujets que l'on évoque. Comment on grandit, en somme.
Certains points ne changent pas (les études de pharmacie sont mal fichues et je n'en démordrai jamais)(mes voisins sont bruyants et je n'en démordrai jamais), certains aspects de mon écriture, au contraire, ont radicalement changé, dans le fond comme dans la forme: ce jour où j'ai instauré l'insulte scientifique en fin d'article, celui où j'ai décidé que devoir trouver un titre me faisait chier et que j'allais commencer directement ma première phrase à cet endroit, sans parler de l'introduction du concept de la "parenthèse infinie" qui me permet de vous faire des apartés de 8km. Depuis peu, je vous mets une photo, et une musique (oui parce que j'ai appris l'an dernier à mettre des liens!). Et surtout, surtout, si je me plains, j'essaie de ne plus faire des articles "sortez les violons et les mouchoirs" et de ne pas sonner suicidaire (mon Dieu le nombre d'articles relou que j'ai pu écrire!!! (vous comprenez pourquoi je ne relis pas tout) Okay j'ai des moments où ça ne va pas fort, mais désormais je considère que ça rentre dans la sphère "consultation psy" et pas celle "articles de blog pour se faire plaindre")(je trouve que ça va bien cinq minutes quand tu es ado mais ensuite faut prendre sur soi ou adopter un ton moins pathétique).
En tout cas ce qui fout un coup de vieux, c'est quand tu lis "Serpe, 21 ans..." alors que tu as l'impression que ça date d'hier... MAIS NON, RASSURE TOI, TU AS BIEN PRIS QUATRE ANS DANS LA GUEULE!!! D'où tes premières rides sur le front, ma vieille!
Attention hein, je suis pas en train de dire qu'à la fin de mon archivage j'arrêterai de bloguer, j'ai encore beaucoup de conneries à vous raconter, il m'arrive toujours des histoires magiques (je suis toujours à la fac donc c'est toujours aussi épique), j'ai toujours des soucis de santé (quoiqu'en ce moment mon transit va bien) et je suis un poil hypocondriaque, une légère rigidité concernant les habits (QUI a dit que cet été TOUS les hauts devaient laisser voir le nombril?! QUI?!), des voisins pete-burnes... Bref, une pléthore d'anecdote qui ne cessera jamais d'être et m'empêchera d'arrêter d'écrire.
Ceci étant, je m'en retourne vaquer à des occupations plus responsables! (comme par exemple: aller à la douche)
Soyez sages, bande de nystagmus logorrhéiques!
Travail fastidieux que le tri de ces centaines d'articles! Je ne les relis pas tous, souvent parce que je m'en souviens (ouais, je sais, chuis trop forte), mais ce qui ressort malgré tout de façon magistrale, c'est la façon dont on évolue (et c'est pour ça que je ne voulais pas les supprimer, pour garder une trace de ce que j'étais et ce que je deviens). Tous, ici, on blogue depuis vachement longtemps (ne nous leurrons pas, on est tous des dinosaures de la blogosphère), et c'est assez intéressant de voir comment change l'écriture, l'état d'esprit, la façon de voir le monde et les choix de sujets que l'on évoque. Comment on grandit, en somme.
Certains points ne changent pas (les études de pharmacie sont mal fichues et je n'en démordrai jamais)(mes voisins sont bruyants et je n'en démordrai jamais), certains aspects de mon écriture, au contraire, ont radicalement changé, dans le fond comme dans la forme: ce jour où j'ai instauré l'insulte scientifique en fin d'article, celui où j'ai décidé que devoir trouver un titre me faisait chier et que j'allais commencer directement ma première phrase à cet endroit, sans parler de l'introduction du concept de la "parenthèse infinie" qui me permet de vous faire des apartés de 8km. Depuis peu, je vous mets une photo, et une musique (oui parce que j'ai appris l'an dernier à mettre des liens!). Et surtout, surtout, si je me plains, j'essaie de ne plus faire des articles "sortez les violons et les mouchoirs" et de ne pas sonner suicidaire (mon Dieu le nombre d'articles relou que j'ai pu écrire!!! (vous comprenez pourquoi je ne relis pas tout) Okay j'ai des moments où ça ne va pas fort, mais désormais je considère que ça rentre dans la sphère "consultation psy" et pas celle "articles de blog pour se faire plaindre")(je trouve que ça va bien cinq minutes quand tu es ado mais ensuite faut prendre sur soi ou adopter un ton moins pathétique).
En tout cas ce qui fout un coup de vieux, c'est quand tu lis "Serpe, 21 ans..." alors que tu as l'impression que ça date d'hier... MAIS NON, RASSURE TOI, TU AS BIEN PRIS QUATRE ANS DANS LA GUEULE!!! D'où tes premières rides sur le front, ma vieille!
Attention hein, je suis pas en train de dire qu'à la fin de mon archivage j'arrêterai de bloguer, j'ai encore beaucoup de conneries à vous raconter, il m'arrive toujours des histoires magiques (je suis toujours à la fac donc c'est toujours aussi épique), j'ai toujours des soucis de santé (quoiqu'en ce moment mon transit va bien) et je suis un poil hypocondriaque, une légère rigidité concernant les habits (QUI a dit que cet été TOUS les hauts devaient laisser voir le nombril?! QUI?!), des voisins pete-burnes... Bref, une pléthore d'anecdote qui ne cessera jamais d'être et m'empêchera d'arrêter d'écrire.
Ceci étant, je m'en retourne vaquer à des occupations plus responsables! (comme par exemple: aller à la douche)
Soyez sages, bande de nystagmus logorrhéiques!
[Tiger Striped Sky _ Roo Panes]