... la fin du cursus.
[ The last goodbye _ The Kills ]
serpe-hier
Ou l'art du débiloïde.
Mardi 28 octobre 2014 à 15:38
Vendredi 24 octobre 2014 à 13:48
... et ensoleillé. Putain. Ce que j'aime ce temps!
Bon week-end les loupiotes au benzaldéhyde!
[ Riptide _ Vance Joy ]
Bon week-end les loupiotes au benzaldéhyde!
[ Riptide _ Vance Joy ]
Jeudi 2 octobre 2014 à 10:51
... Douce adolescence: la croissance.
J'étais pas franchement ce qu'il y a de plus glamour au collège et au lycée, faut dire que j'ai traversé les transformations de l'adolescence en mode Polynectar (pour ceux et celles qui n'ont pas lu Harry Potter, c'est une potion de métamorphose pour devenir une autre personne temporairement, et ça passe par différentes étapes corporelles où l'on ne ressemble à rien).
D'abord je faisais une tête de plus que tout le monde, et puis bon, j'ai vécu ce que tout le monde a vécu (rectification: tout le monde SAUF les nanas "populaires" qui ont gardé sensiblement la même gueule entre 10 et 25 ans), t'as des joues d'enfant mais un tarin qui a poussé de dix centimètres, des mains de 2m² chacune, t'es passé en six mois du 35 au 48 en taille de godasses, mais t'as encore les guiboles gringalettes de quand t'avais 8 ans...
Ajoute à ça l'acné, le front qui suinte, le cheveu gras et une coiffure digne... digne... beh digne de quand tu fais le guignol avec tes cheveux dans le miroir pour faire marrer la galerie (en général pour faire rigoler tu choisis une coiffure qui te va pas-du-tout)(pour ma part c'était raie au milieu avec une barrette de chaque côté du front pour tenir les cheveux)(j'avais un carré court, en bonus)(paye ta tronche de cake)(j'ai brulé tous les dossiers), sans parler de la tenue en mode polaire Quetchua rouge, pantalon trop court (parce que tu as grandi trop vite)(pantalon trop court, excepté le vendredi matin quand tu avais EPS et que tu venais directement avec le jogging acheté spécialement pour l'occasion), et baskets qui te servent aussi en sport... Que du bonheur.
Et encore, je me plains pas, j'ai hérité de chicots qui ont bien voulu pousser dans l'ordre établi et je me suis pas fadé les appareils dentaires et autres bagues (nan parce que mon frère a eu moins de bol et il a vécu Verdun dans sa bouche, quand même)...
... par contre d'un point de vue hormonal j'ai pris tarif. Mais genre abonnement annuel toutes options, garanti 10 ans sans frais (un peu comme France Loisir, c'est aussi relou mais en plus c'est sur ta gueule). Et bon, au départ, j'ignorais que je montais dans le wagon pour un demi siècle, tu vois, je me disais que c'était juste le début des hormones (d'où le feu d'artifice morphologique) et que ça allait se tasser avec le temps... j'espérais une courbe comme ça (à gauche), mais de manière empirique au bout de quinze ans d'observation sur le terrain je peux vous assurer que la vraie courbe, dans la VRAIE vie, c'est celle-là (à droite):
(cette mise en page est magnifique, non?)
Comme je l'ai dit plus haut, physiquement j'ai eu une longue période où je ressemblais à rien, un mélange de morceaux de corps d'enfant et d'adulte. J'étais immense (j'ai regardé récemment mon carnet de santé, je faisais 1m65 à 12ans, 5cm de plus l'année suivante, et encore 5 de plus l'année d'après... en gros à 14 ans j'étais presque à ma taille adulte), et forcément en poussant à une telle vitesse je pouvais pas grandir sur tous les fronts en parallèle.
Je me souviens que j'étais très complexée... par mon front. Ma mère m'avait dit "Non mais de toute façon nous dans la famille on a des petits fronts", et je m'étais mise à regarder les fronts des gens et à les comparer au mien, et c'est vrai que j'avais un petit front. En gros, mon espoir de devenir une princesse Disney s'effondrait pour quelques malheureux centimètres frontaux (oui, regardez bien, toutes les princesses Disney ont des fronts immenses)(ma copine Cindy aussi avait un front immense)(elle était con comme une essoreuse à salade, la pauvre).
Je sais, c'est totalement débile, mais à l'époque je trouvais que mon front était vraiment petit et que c'était moche. Faut dire aussi que j'avais pas la coiffure idéale pour le mettre en valeur (j'arrête ici définitivement d'évoquer ce choix malheureux de barrettes de part et d'autres de ma raie au milieu)(Dieu rien que d'y penser j'ai des soubresauts de répugnance)... J'avais le vague espoir que, puisque je croissais de partout, mon front allait s'agrandir et que j'allais avoir l'air "normale". Et que je pourrais devenir Princesse Disney 4e dan.
Bon, ça n'a jamais eu lieu mais j'ai repris des proportions d'humain adulte depuis, et finalement mon front n'a plus tant l'air que ça de venir tout droit de Cromagnon. Après coup je me dis que c'était ptet le mélange patate chaude (comprendre mon nez) + joues d'enfant + coiffure odieuse + distorsion du regard que je portais sur moi-même qui faisait que j'avais un petit front, et qu'en fait il était tout à fait banal.
En tout cas il m'en aura donné, des complexes...
Bon week-end les zygapophyses annihilées!
Note: je suis en train de penser que j'avais exactement le même scepticisme à propos de mon menton qui faisait "un double menton". Sauf que je continue à regarder les mentons/cous des gens en me disant qu'ils ont un plus joli cou que je le mien.
...OUI JE SUIS NORMALE!
J'étais pas franchement ce qu'il y a de plus glamour au collège et au lycée, faut dire que j'ai traversé les transformations de l'adolescence en mode Polynectar (pour ceux et celles qui n'ont pas lu Harry Potter, c'est une potion de métamorphose pour devenir une autre personne temporairement, et ça passe par différentes étapes corporelles où l'on ne ressemble à rien).
D'abord je faisais une tête de plus que tout le monde, et puis bon, j'ai vécu ce que tout le monde a vécu (rectification: tout le monde SAUF les nanas "populaires" qui ont gardé sensiblement la même gueule entre 10 et 25 ans), t'as des joues d'enfant mais un tarin qui a poussé de dix centimètres, des mains de 2m² chacune, t'es passé en six mois du 35 au 48 en taille de godasses, mais t'as encore les guiboles gringalettes de quand t'avais 8 ans...
Ajoute à ça l'acné, le front qui suinte, le cheveu gras et une coiffure digne... digne... beh digne de quand tu fais le guignol avec tes cheveux dans le miroir pour faire marrer la galerie (en général pour faire rigoler tu choisis une coiffure qui te va pas-du-tout)(pour ma part c'était raie au milieu avec une barrette de chaque côté du front pour tenir les cheveux)(j'avais un carré court, en bonus)(paye ta tronche de cake)(j'ai brulé tous les dossiers), sans parler de la tenue en mode polaire Quetchua rouge, pantalon trop court (parce que tu as grandi trop vite)(pantalon trop court, excepté le vendredi matin quand tu avais EPS et que tu venais directement avec le jogging acheté spécialement pour l'occasion), et baskets qui te servent aussi en sport... Que du bonheur.
Et encore, je me plains pas, j'ai hérité de chicots qui ont bien voulu pousser dans l'ordre établi et je me suis pas fadé les appareils dentaires et autres bagues (nan parce que mon frère a eu moins de bol et il a vécu Verdun dans sa bouche, quand même)...
... par contre d'un point de vue hormonal j'ai pris tarif. Mais genre abonnement annuel toutes options, garanti 10 ans sans frais (un peu comme France Loisir, c'est aussi relou mais en plus c'est sur ta gueule). Et bon, au départ, j'ignorais que je montais dans le wagon pour un demi siècle, tu vois, je me disais que c'était juste le début des hormones (d'où le feu d'artifice morphologique) et que ça allait se tasser avec le temps... j'espérais une courbe comme ça (à gauche), mais de manière empirique au bout de quinze ans d'observation sur le terrain je peux vous assurer que la vraie courbe, dans la VRAIE vie, c'est celle-là (à droite):
(cette mise en page est magnifique, non?)
Comme je l'ai dit plus haut, physiquement j'ai eu une longue période où je ressemblais à rien, un mélange de morceaux de corps d'enfant et d'adulte. J'étais immense (j'ai regardé récemment mon carnet de santé, je faisais 1m65 à 12ans, 5cm de plus l'année suivante, et encore 5 de plus l'année d'après... en gros à 14 ans j'étais presque à ma taille adulte), et forcément en poussant à une telle vitesse je pouvais pas grandir sur tous les fronts en parallèle.
Je me souviens que j'étais très complexée... par mon front. Ma mère m'avait dit "Non mais de toute façon nous dans la famille on a des petits fronts", et je m'étais mise à regarder les fronts des gens et à les comparer au mien, et c'est vrai que j'avais un petit front. En gros, mon espoir de devenir une princesse Disney s'effondrait pour quelques malheureux centimètres frontaux (oui, regardez bien, toutes les princesses Disney ont des fronts immenses)(ma copine Cindy aussi avait un front immense)(elle était con comme une essoreuse à salade, la pauvre).
Je sais, c'est totalement débile, mais à l'époque je trouvais que mon front était vraiment petit et que c'était moche. Faut dire aussi que j'avais pas la coiffure idéale pour le mettre en valeur (j'arrête ici définitivement d'évoquer ce choix malheureux de barrettes de part et d'autres de ma raie au milieu)(Dieu rien que d'y penser j'ai des soubresauts de répugnance)... J'avais le vague espoir que, puisque je croissais de partout, mon front allait s'agrandir et que j'allais avoir l'air "normale". Et que je pourrais devenir Princesse Disney 4e dan.
Bon, ça n'a jamais eu lieu mais j'ai repris des proportions d'humain adulte depuis, et finalement mon front n'a plus tant l'air que ça de venir tout droit de Cromagnon. Après coup je me dis que c'était ptet le mélange patate chaude (comprendre mon nez) + joues d'enfant + coiffure odieuse + distorsion du regard que je portais sur moi-même qui faisait que j'avais un petit front, et qu'en fait il était tout à fait banal.
En tout cas il m'en aura donné, des complexes...
Bon week-end les zygapophyses annihilées!
Note: je suis en train de penser que j'avais exactement le même scepticisme à propos de mon menton qui faisait "un double menton". Sauf que je continue à regarder les mentons/cous des gens en me disant qu'ils ont un plus joli cou que je le mien.
...OUI JE SUIS NORMALE!
[Candles _ Daughter]