serpe-hier

Ou l'art du débiloïde.

Jeudi 30 janvier 2020 à 8:58

Et c'est reparti, en pire, ou en mieux?

Je roule, je cahote parfois. J'ai failli acheter une maison... j'ai loupé la vente à une heure près. C'était ma maison, je l'ai senti instantanément. Autant vous dire que les autres me semblent bien fades et hors de propos. Mais je ne suis pas (trop) pressée, ça viendra. Il y aura peut-être une autre maison pour une licorne qui se vendra un jour?
Je prends des cours de dessin, ça m'apaise. Je continue de bouquiner, faire du sport, essayer de profiter. Je les vois mourir, au travail, un à un, sans avoir pris le temps de savourer, sans avoir pris le temps de se rendre compte de la vie, qu'une engueulade, c'est encore la vie. Je suis toujours terrorisée du temps qui passe et que je ne prends pas la peine de capter, ou que je gâche par mes humeurs.
J'ai grossi du cul. Sans doute l'apanage de la trentaine.
Je continue d'aller au travail en baskets et avec mon chignon pourri sur la tête, comme si j'avais vingt ans. J'ai envie de me réorienter dans ma profession, il faudra peut-être que j'envisage de m'habiller autrement. Enfin, je dis ça, mais si on se marie, ce sera en Stan Smith. 

Bref. La vie quoi.

Lundi 3 juin 2019 à 20:40

 que je fais du vélo, les gens me répondent "ah ouais, vous allez au travail à vélo, c'est super!".
... Non.  Je ne me "déplace" pas à vélo. Je FAIS du vélo. Je roule 300km par semaine. Et je ne parle pas du vélo en salle.
J'ai besoin de la déconnexion qui s'opère avec la ville et de la reconnexion avec soi et l'univers, le vrai. J'ai besoin de ressentir mon corps, j'ai besoin de ressentir ma planète. J'ai besoin d'en chier. J'ai besoin de me recentrer. J'ai besoin de me mettre à bloc ou au contraire d'admirer ce qui m'entoure. J'ai besoin d'être dans la meute, de foncer avec les autres, j'ai besoin d'être seule avec moi-même. J'ai besoin de tout donner, de finir vidée et remplie. J'ai besoin de faire la course, d'être plus forte que moi-même. J'ai besoin de l'adrénaline, de la peur de tomber, d'échouer, de ne pas survivre, de finir en miettes; j'ai besoin de la rage de vaincre et de la confiance en moi; j'ai besoin d'être brute.

Mes nouveaux objectifs professionnels ont pour but d'avoir plus de place pour les entrainements, pour le temps pour moi. Travailler plus pour gagner plus n'est clairement pas mon désir, à l'heure actuelle. La vie bascule trop vite: c'est maintenant que tout se joue et que je pourrais dire, quand je serais vieille: "ça, je l'ai fait". Je ne veux pas de la vie linéaire, tu nais, tu bosses, tu meurs. Je le laisse aux autres. Laissez-moi être atypique.

Lundi 27 mai 2019 à 21:11

          Chaque instant compte. Si petit soit-il. Si insignifiant, si ridicule soit-il. Ce matin en partant à mon rendez-vous dentaire annuel, dans la rue, il y avait un chèvrefeuille qui débordait de la grille d'une maison, ses centaines de fleurs ouvertes et fières. Je me suis exclamée, arrêtée, j'ai mis mon nez dedans, reconnaissante de cet instant de vie offert. Je suis repartie avec un grand sourire, alors que la pluie se mettait à tomber et que je n'avais rien pour me protéger.

          Les plantes sont notre connexion à notre Terre et à nous-mêmes: il faut les chérir.

          Mon CDI s'arrête dans huit jours. Nouvelles trajectoires.

Samedi 2 mars 2019 à 8:09

En voilà un âge qui fait bizarre. J'avoue que ça m'a fait bizarre. J'ai bien chialé ma mère, ce jour-là.
Je n'ai ressenti que plus fort le décalage de ma vie avec celle des autres. 30 ans, gamins, mariage, maison, labrador, crédits... que sais-je. Les conventions sociales veulent ça de nous. 30 ans, les gens commencent à dire que c'est un âge où une femme doit avoir un mari qui la protège et des enfants à élever. On a beau dire que ça s'estompe, que les moeurs évoluent, c'est faux. C'est tacitement acquis que ça doit se passer comme ça.
Mon cul ouais. Moi mon seul projet, c'est ne pas me faire amputer de la jambe parce que j'ai mal au genou quand je pédale. Voilà. Oh, et m'acheter un nouveau vélo. Pour fêter cette nouvelle décennie.
30 ans. Youhou.

Samedi 17 novembre 2018 à 20:31

 ... noires. La deuxième partie de 2018 en est une. Je suis en train d'écrire un "spectacle" pour vider mon aigreur. Et tout le monde ira se faire foutre.
Le vélo. Le vélo le vélo le vélo le vélo. Oublier tout, penser au vélo. Ne pas crever.

Cowboy up, girl!

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