serpe-hier

Ou l'art du débiloïde.

Lundi 2 juillet 2018 à 8:45

 ... m'apercevoir que j'avais passé ma vie à mouliner et à tout faire pour ne pas crever.
Il faut croire que, partant de là, le vélo était une évidence.
Deux courses, deux podiums.

Mardi 26 juin 2018 à 15:24

 ... ailleurs. Je me suis mise au vélo de route, j'adore ça, alors je blogue sur le sujet. Je passe douze heures par semaine sur une selle. Je progresse. Je me transforme mentalement et physiquement.
          Le travail c'est pas la santé, le travail c'est pas la vie. La santé, la vie, les priorités, c'est tout le reste. Mon vélo, mes proches, moi. Une aventure par jour, avec la compassion, l'écoute, la reconnaissance et la gratitude, des énergies positives pour mouvoir le quotidien.
          Je suis un joli chemin.

[True love is born from understanding]

Mardi 6 février 2018 à 14:14

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et surtout, on n'est pas au confessionnal.
Je déteste ce métier.

Mardi 16 janvier 2018 à 21:22

           Ce qui m'énerve le plus, dans ma façon d'être, c'est de freiner. L'hypnothérapeute l'autre jour, a parlé d'"auto-sabotage". Ce mot résonne depuis à mes oreilles, avec force, tellement il est juste.
          Alors j'essaie d'être positive, de profiter de ce que j'ai: un corps qui fonctionne, qui a des capacités, un cerveau qui a encore des choses à apprendre, les gens qui me sont proches qui sont là, que je vois, que j'aime et qui m'aiment, qui ne me comprennent pas toujours mais qui ne m'en veulent pas. De l'argent pour vivre, construire un futur. Il ne sera pas aussi brillant que ce qu'on peut rêver, mais je pense qu'il sera intéressant quand même. Je ne veux pas un jour me retourner et avoir l'impression que j'ai perdu du temps, et regretter. Tout ce qui sort du travail, j'ai décidé de le faire vraiment, pour ressentir de la fierté.
          Aujourd'hui, j'ai eu une journée atroce, j'ai réussi à caler 1H30 de sport au milieu de tout ça, avec du fractionné et des trucs de brute. Je ne pouvais pas faire plus. Aujourd'hui je dois être satisfaite de mon engagement. Demain, pareil, je devrais arriver le soir en étant contente. C'est pas facile et j'ai tendance à voir le verre vide, mais je lâcherai pas l'affaire.

          Je remercie le cosmos de me laisser encore un jour ceux que j'ai de plus chers, de me laisser encore un jour ma santé.

[ Dakota _ Robert Francis ]

Jeudi 30 novembre 2017 à 22:05

         ... reprennent les renes d'une pharmacie de campagne. Ils ont mon âge et sont titulaires de leur officine. En soi, jamais je n'aimerais être à leur place. Jamais je serai patron d'un "commerce". Quelle idée de merde.
        Par contre... ils sont patrons. Genre ils mènent la politique qu'ils veulent dans leur pharmacie. Ils dictent les règles, les limites. Ils ont eu de l'ambition. Je me demande où s'arrête mon échelle de l'ambition, je me demande ce que je veux vraiment. Quelles sont mes priorités. Je me demande si mon rôle dans ce monde s'arrête à vendre des boites. J'essaie de développer l'aide que j'apporte à mes patients, j'essaie d'être l'opposé de mon patron. J'en ai ras la tasse de vendre. De compter des boites, des sous. Je veux m'asseoir avec les gens et prendre le temps de leur expliquer ce qu'ils n'ont pas compris, prendre le temps de leur apporter mon attention, mon aide. Mais on n'est pas payés pour ça, on n'a pas le temps de faire des choses qui ne rapportent pas. Alors je le fais pas.

        La santé, ce business.

[ Uprising _ Muse ]

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