... après 8 belles années de labeur, j'ai enfin fini mes études. Calmons-nous, hein, je ne suis pas pharmacienne (ce serait trop beau), je suis "étudiante ayant validé la sixième année", statut bâtard qui fait de moi un être professionnellement responsable mais pas encore tout à fait quelqu'un qu'on va payer décemment parce qu'il vient de se fader une décennie de pharmacologie, bobologie et autres -logies. Autrement dit, tant que je n'ai pas soutenu ma thèse, je ne suis pas docteur et donc pas diplômée et donc parfaitement pigeonnable.
Ceci étant, il est compliqué pour moi de définir ce que ça me fait. Parce que c'est fini mais pas tout à fait, du coup je suis contente mais, bon... c'est pas fini quoi. Mais globalement ce serait mal venu de râler!
Pour vous faire un rapide flash-back, je suis tombée sur une sorte de heu... personnalité mi-succube mi-harpie (oui oui, mon maitre de stage) qui a pris grand soin à me dépecer petits bouts par petits bouts pendant deux bons mois et demi, jusqu'à ce que, en gros, les anti-dépresseurs que je venais d'attaquer fassent effet et que je me rende compte qu'on m'avait bouffé les viscères, le coeur et un bout de cerveau. A ce moment là (heureusement j'avais encore mes deux jambes et ma langue pour courir vider mon sac à la fac), j'ai réussi par une sorte de miracle à me faire extrader en urgence et à changer de stage, où j'ai pu commencer ma rémission.
Depuis ça va bien mieux (c'est là que je bosse cet été), j'ai appris ce que c'était que d'être face à un humanoïde manipulateur et doucereux et je peux vous dire que je risque pas de me faire avoir une deuxième fois (ou alors si, mais j'espère que je m'en rendrais compte plus rapidement). Et surtout j'ai découvert que oui, je pouvais faire ce métier.
J'aurai donc à l'avenir pas mal d'anecdotes de comptoir à raconter (les gens étant particulièrement débiles il y a de quoi se taper des barres), mais j'espère aussi vous caler un ou deux animaux de mon cru, et éventuellement d'autres trucs qui me fascinent (genre des histoires de bottines).
Bonne semaine bande d'amélanchiers du pliocène!
Ceci étant, il est compliqué pour moi de définir ce que ça me fait. Parce que c'est fini mais pas tout à fait, du coup je suis contente mais, bon... c'est pas fini quoi. Mais globalement ce serait mal venu de râler!
Pour vous faire un rapide flash-back, je suis tombée sur une sorte de heu... personnalité mi-succube mi-harpie (oui oui, mon maitre de stage) qui a pris grand soin à me dépecer petits bouts par petits bouts pendant deux bons mois et demi, jusqu'à ce que, en gros, les anti-dépresseurs que je venais d'attaquer fassent effet et que je me rende compte qu'on m'avait bouffé les viscères, le coeur et un bout de cerveau. A ce moment là (heureusement j'avais encore mes deux jambes et ma langue pour courir vider mon sac à la fac), j'ai réussi par une sorte de miracle à me faire extrader en urgence et à changer de stage, où j'ai pu commencer ma rémission.
Depuis ça va bien mieux (c'est là que je bosse cet été), j'ai appris ce que c'était que d'être face à un humanoïde manipulateur et doucereux et je peux vous dire que je risque pas de me faire avoir une deuxième fois (ou alors si, mais j'espère que je m'en rendrais compte plus rapidement). Et surtout j'ai découvert que oui, je pouvais faire ce métier.
J'aurai donc à l'avenir pas mal d'anecdotes de comptoir à raconter (les gens étant particulièrement débiles il y a de quoi se taper des barres), mais j'espère aussi vous caler un ou deux animaux de mon cru, et éventuellement d'autres trucs qui me fascinent (genre des histoires de bottines).
Bonne semaine bande d'amélanchiers du pliocène!
[ Aeroplane _ Red Hot Chili Peppers ]