... là, j'ai appris que notre pote Angie avait disparu, comme ça.
Angie c'est le copain chez qui on faisait nos révisions. J'étais pas proche de lui, mais on a passé beaucoup de moments ensemble. Genre, tu sais, on a toujours fait des révisions bourrins en s'y mettant trois semaines avant, rendez-vous chez lui avec le 3e larron (un de ses meilleurs amis, celui qui m'a annoncé ça) à 8h ou 8h30, au taquet jusqu'à 23h30, avec du café, du café, de temps en temps du red-bull, du café, on craquait beaucoup aussi, on a beaucoup ri, fait des pauses mémorables, et on s'y remettait, au taquet encore. Mine de rien, ça fait vachement de temps ensemble, et même si on ne parlait de rien de personnel, c'était du temps ensemble.
Bref, du coup, quand tu connais une personne uniquement sur sa capacité à tenir la route, à réviser, c'est d'autant plus... surprenant? d'apprendre qu'il a disparu. Il a laissé des papiers pour que tout soit en ordre sur le plan administratif (économies, tout ça), et un petit mot qui disait qu'il avait pété les plombs et pris le premier avion pour faire le tour du monde.
Et depuis que je sais ça, j'y pense. Souvent. Comme c'est étrange, le monde, ceux qui se plaignent, disent qu'ils vont se barrer, comme moi, sans jamais avoir les couilles de rien faire, et ceux, au contraire, qui ont une surface parfaitement policée et déboulonnent au point de se tirer, sans prévenir personne, ni amoureuse, ni amis, ni famille. Personne. Le choix ultime avant le suicide. Disparaitre.
Je ne sais pas quels sentiments ça provoque chez moi, mais je sais que c'est très singulier, avec une part de bonheur pour lui, parce qu'il est probablement mieux là où il est actuellement. Et aussi beaucoup de tristesse, d'angoisse, d'empathie pour ses "vrais" proches.
... c'est vraiment bizarre.
Angie c'est le copain chez qui on faisait nos révisions. J'étais pas proche de lui, mais on a passé beaucoup de moments ensemble. Genre, tu sais, on a toujours fait des révisions bourrins en s'y mettant trois semaines avant, rendez-vous chez lui avec le 3e larron (un de ses meilleurs amis, celui qui m'a annoncé ça) à 8h ou 8h30, au taquet jusqu'à 23h30, avec du café, du café, de temps en temps du red-bull, du café, on craquait beaucoup aussi, on a beaucoup ri, fait des pauses mémorables, et on s'y remettait, au taquet encore. Mine de rien, ça fait vachement de temps ensemble, et même si on ne parlait de rien de personnel, c'était du temps ensemble.
Bref, du coup, quand tu connais une personne uniquement sur sa capacité à tenir la route, à réviser, c'est d'autant plus... surprenant? d'apprendre qu'il a disparu. Il a laissé des papiers pour que tout soit en ordre sur le plan administratif (économies, tout ça), et un petit mot qui disait qu'il avait pété les plombs et pris le premier avion pour faire le tour du monde.
Et depuis que je sais ça, j'y pense. Souvent. Comme c'est étrange, le monde, ceux qui se plaignent, disent qu'ils vont se barrer, comme moi, sans jamais avoir les couilles de rien faire, et ceux, au contraire, qui ont une surface parfaitement policée et déboulonnent au point de se tirer, sans prévenir personne, ni amoureuse, ni amis, ni famille. Personne. Le choix ultime avant le suicide. Disparaitre.
Je ne sais pas quels sentiments ça provoque chez moi, mais je sais que c'est très singulier, avec une part de bonheur pour lui, parce qu'il est probablement mieux là où il est actuellement. Et aussi beaucoup de tristesse, d'angoisse, d'empathie pour ses "vrais" proches.
... c'est vraiment bizarre.
[Long Nights - Eddie Vedder]