... une pharmacie l'été, surtout à Toulouse, ça a le mérite d'être plutôt tranquillou. Les gens se barrent en vacances, et, si la concentration en vieux semble décuplée, il n'en reste pas moins que c'est plan-plan. Y a pas grand monde, tu as le temps de glander un peu et rigoler avec les collègues, faire deux trois bricoles sans trop te stresser le slip, bref, c'est coolos. En même temps, payé 800 balles, t'as pas forcément envie de te donner à fond (j'avoue).
Mais alors, autant tu te marres au mois d'août, autant en septembre (allez je te le fais à fin août parce que c'est toi)...
... faut encaisser les 8g (pas "gramme", coucouille, g comme "accélération") de WTF que tu prends dans la gueule!
Entre autres, nous citerons cette aimable dame (entre 65 et 70 ans), déjà surnommée "la tarée" à cause de son comportement au comptoir assez... intrigant, qui m'a mis le grappin dessus pour me demander si "Somatoline, ça fonctionne?" et qui a fini par ôter son pantalon, en toute décontraction, pour se retrouver en string devant moi et me montrer ses cuisses, ses fesses et son ventre afin de me convaincre qu'elle avait pas besoin d'un "total body" (ce avec quoi j'étais d'accord AVANT qu'elle se foute à poil). Finalement son téléphone a sonné, elle m'a dit "je reviens", et elle n'est jamais revenue (elle avait remis son pantalon). Ma foi...
J'ai aussi eu Madame, qui a eu son petit fils qui s'est vautré dehors (comme tous les gamins qui jouent dehors) et qui a voulu m'acheter un tube d'Harmonica Montana... souche fameuse et réputée pour son action anti-hématome, bien sûr. Je n'ai pas osé lui dire qu'on avait aussi du Violoncelle 9CH, elle avait l'air gentille.
Il y a eu Ethan, aussi, 4 ans au garrot et pénible comme la peste (sans dire que les gamins en -an sont souvent des plaies), qui courait partout à l'heure du rush (15 personnes qui attendent et un monstre qui fait du slalom en gueulant comme un veau, BIENVENUE!) et qui courait partout aussi DERRIÈRE les comptoirs. Pendant ce temps, Maman était trop occupée à faire un scandale à cause des biberons (sans dire que les parents des gamins en -an sont souvent des plaies)(le veau a un petit frère d'environ deux ans, qui courait partout pour suivre l'exemple), parce qu'elle en voulait un bleu et un vert dans la boite de deux, et pas DEUX bleus dans la même boite et qu'on pouvait rien faire et qu'on lui faisait perdre son temps (tragique instant où tu as envie de lâcher un "connasse" retentissant), discours entrecoupé de "Ethan, reviens ici!" et autres "Arrête de courir!" n'ayant d'autre effet que d'augmenter la vélocité et les décibels émanant du chieur.
Ma patronne a bien essayé de le débusquer de derrière les comptoirs avec le fameux piège du "Si tu sors de là je te donne une sucette, d'accord?", qui a fonctionné à merveille pour à peu près 12 secondes, le temps que le gamin lui réplique "OUI MAIS MOI JE VEUX TRAVAILLER AVEC VOUS!!!" et reparte en courant entre nos jambes. A ce moment précis j'ai eu envie de le crever sur place, j'ai dit "veuillez m'excuser" au monsieur que je servais, et je suis partie en croisade.
Issue d'une famille d'enseignants, j'ai hérité de l'aura de chef de meute et du regard dominateur, ce qui fait que mes fulgurances n'ont rien à envier à Super Nanny. Après avoir poussé mon cri d'alarme "HEP HEP HEP!!!" (oui, comme pour les chèvres, pareil), paralysant le démon dans sa course, je me suis approchée et je lui ai dit "Tu n'as pas le droit d'être ici!" #SuperNanny'sVoice. Réponse: "OUI MAIS MOI JE VEUX TRAVAILLER AVEC VOUS!!!"
... Oui, j'ai entendu, mais non, c'est interdit de passer derrière les comptoirs.
Je le pousse gentiment dans le dos pour lui signifier qu'il faut sortir de là, et tu sais pas quoi?! Il s'accroche au chambranle d'une étagère pour pas que je puisse le pousser!!! Putain, je te l'ai chopé sous les bras en mode décollage de la Nasa, je lui ai redit "Non, tu n'as pas le droit" et je l'ai sorti de là version voltige acrobatique. Bizarrement il est pas repassé derrière et la mère est partie pas contente (et sans ses biberons).
Mais alors, autant tu te marres au mois d'août, autant en septembre (allez je te le fais à fin août parce que c'est toi)...
... faut encaisser les 8g (pas "gramme", coucouille, g comme "accélération") de WTF que tu prends dans la gueule!
Entre autres, nous citerons cette aimable dame (entre 65 et 70 ans), déjà surnommée "la tarée" à cause de son comportement au comptoir assez... intrigant, qui m'a mis le grappin dessus pour me demander si "Somatoline, ça fonctionne?" et qui a fini par ôter son pantalon, en toute décontraction, pour se retrouver en string devant moi et me montrer ses cuisses, ses fesses et son ventre afin de me convaincre qu'elle avait pas besoin d'un "total body" (ce avec quoi j'étais d'accord AVANT qu'elle se foute à poil). Finalement son téléphone a sonné, elle m'a dit "je reviens", et elle n'est jamais revenue (elle avait remis son pantalon). Ma foi...
J'ai aussi eu Madame, qui a eu son petit fils qui s'est vautré dehors (comme tous les gamins qui jouent dehors) et qui a voulu m'acheter un tube d'Harmonica Montana... souche fameuse et réputée pour son action anti-hématome, bien sûr. Je n'ai pas osé lui dire qu'on avait aussi du Violoncelle 9CH, elle avait l'air gentille.
Il y a eu Ethan, aussi, 4 ans au garrot et pénible comme la peste (sans dire que les gamins en -an sont souvent des plaies), qui courait partout à l'heure du rush (15 personnes qui attendent et un monstre qui fait du slalom en gueulant comme un veau, BIENVENUE!) et qui courait partout aussi DERRIÈRE les comptoirs. Pendant ce temps, Maman était trop occupée à faire un scandale à cause des biberons (sans dire que les parents des gamins en -an sont souvent des plaies)(le veau a un petit frère d'environ deux ans, qui courait partout pour suivre l'exemple), parce qu'elle en voulait un bleu et un vert dans la boite de deux, et pas DEUX bleus dans la même boite et qu'on pouvait rien faire et qu'on lui faisait perdre son temps (tragique instant où tu as envie de lâcher un "connasse" retentissant), discours entrecoupé de "Ethan, reviens ici!" et autres "Arrête de courir!" n'ayant d'autre effet que d'augmenter la vélocité et les décibels émanant du chieur.
Ma patronne a bien essayé de le débusquer de derrière les comptoirs avec le fameux piège du "Si tu sors de là je te donne une sucette, d'accord?", qui a fonctionné à merveille pour à peu près 12 secondes, le temps que le gamin lui réplique "OUI MAIS MOI JE VEUX TRAVAILLER AVEC VOUS!!!" et reparte en courant entre nos jambes. A ce moment précis j'ai eu envie de le crever sur place, j'ai dit "veuillez m'excuser" au monsieur que je servais, et je suis partie en croisade.
Issue d'une famille d'enseignants, j'ai hérité de l'aura de chef de meute et du regard dominateur, ce qui fait que mes fulgurances n'ont rien à envier à Super Nanny. Après avoir poussé mon cri d'alarme "HEP HEP HEP!!!" (oui, comme pour les chèvres, pareil), paralysant le démon dans sa course, je me suis approchée et je lui ai dit "Tu n'as pas le droit d'être ici!" #SuperNanny'sVoice. Réponse: "OUI MAIS MOI JE VEUX TRAVAILLER AVEC VOUS!!!"
... Oui, j'ai entendu, mais non, c'est interdit de passer derrière les comptoirs.
Je le pousse gentiment dans le dos pour lui signifier qu'il faut sortir de là, et tu sais pas quoi?! Il s'accroche au chambranle d'une étagère pour pas que je puisse le pousser!!! Putain, je te l'ai chopé sous les bras en mode décollage de la Nasa, je lui ai redit "Non, tu n'as pas le droit" et je l'ai sorti de là version voltige acrobatique. Bizarrement il est pas repassé derrière et la mère est partie pas contente (et sans ses biberons).
Je vous garde la tentative de scandale sur les génériques pour la prochaine fois (même si c'était dans les mêmes 48 heures), parce que, j'ai comme une intuition, je vais en avoir d'autres...
Bonne rentrée à tous, et avec le sourire!
[ Blood Like Lemonade _ Morcheeba ]